5. Rudiments et méthode de travail



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Le batteur se base sur des doigtés précis pour travailler sa technique et réaliser des breaks ou même certains rythmes, ce sont les rudiments. En voici les principaux.

Méthode et travail de la technique
On mesure sa technique en jouant le plus rapidement possible le rudiment avec un métronome. On ralenti ensuite le tempo d’une dizaine de points (bpm, ou battements par minutes) et le travail commence. On privilégie cependant de débuter à un tempo de base de 60bpm et d’atteindre le seuil indiqué (seuil conseillé).
Le schéma ci-dessous montre l’évolution entre le nombre de jour travaillé et la progression de sa technique. On la fait évoluer grâce à des sessions de travail, rudiment par rudiment. On joue de façon répétée le rudiment pendant cinq minutes à un même tempo. On le rejoue en augmentant le tempo de 5bpm et ainsi de suite, par tranche de 5bpm et à hauteur de 15bpm par sessions de travail. On lance ensuite une autre session, 5bpm sous le seuil atteint précédemment, sans pour autant se faire une tendinite, ce travail d’assouplissement du poignet prenant un certain temps.
La régularité paie: on conseil de travailler chaque rudiment au moins un quart d’heure par jour pendant quelques semaines pour atteindre l’objectif voulu. On prend soin à la régularité des coups (à leur placement exact sur le débit) et à leur son (chaque coup doit tendre vers l’identique). On travaille d’abord les rudiments avec les coups forts, puis avec les coups faibles, en ajoutant les accents (coups forts).
On utilise par la suite les rudiments pour s’échauffer, en prenant un tempo quelconque.

Comment frapper